mardi 27 octobre 2009

CONTRASTE ET CHOC DES CULTURES


Je me réveille, il est à peine 6 h 15. Je vois le soleil caresser les dunes de sable et le calcaire blanc du désert qui s’illumine. Pourquoi suis-je donc témoin de ce beau spectacle?

Parce que nous avons dormi à la belle étoile, sans toit pour nous protégé d’une pluie inexistante. Je disais en plaisanterie aux voyageurs que s’il pleut ici, les Bédouins vont croire que le ciel leur est tombé sur la tête! Ils n’ont pas vu une goutte de pluie depuis au moins 10 ans.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, très peu d’Égyptiens de la vallée du Nil ont pu admirer ce merveilleux désert blanc. Est-ce la peur? Ou le manque d’intérêt? C’est qu’ils ont bien d’autres chats à fouetter avant de s’amuser comme nous le faisons, les touristes privilégiés. Un exemple, mon directeur des transports égyptiens depuis 15 ans maintenant, Monsieur Walid Hosni, n’a découvert le désert blanc que l‘année passée. Lui et sa famille, des Cairotes pur et dur, n’avaient jamais vu cette merveille! Travail, travail, et peu de temps pour les loisirs.

L’Égypte, c’est aussi un monde de contraste et d’extrême. Qui dit désert blanc dit désert noir. Vestige probable d’une éruption volcanique il y a des millions d’années, les pierres de basalte noir qui recouvrent ce désert sont comme une poudre de chocolat déposé sur le sable!

Cet après-midi, nous reprenons la route en direction du Caire. J’appréhende un choc pour les voyageurs, qui vont vivre le trafic chaotique du Caire pour la première fois.

Du blanc au noir, du désert où pas une âme ne vit à l’une des villes les plus denses du monde, du silence au bruit incessant, l’Égypte ne cesse de surprendre…

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